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Aujourd'hui rien d'exceptionnel de mon côté, on plie le matos et je pars avec la carcasse direction Oulx puis Chambéry.
Je tiens à remercier la communauté cyclo notamment cyclotopo et le renard a velo qui ont relayé mon message et proposé leur aide, les amis qui m'ont héberger a Chambéry, Ainsi que tous ceux m'ayant envoyé un message de soutien ! Merciii !
Finalement je poursuivrai le projet avec le VTT d'Andréa.
Pendant ce temps ma binôme cycliste a repris la route. Notre intérêt pour les parcs l'ammène a Salbertrand en quête d'informations sur la reserve naturel du Gran Bosco. C'est la responsable de la maison et un garde qui y travaille depuis plusieurs années qui la reçoivent et acceptent de répondre à ses questions
Le Parc Naturel du Gran Bosco fait partie des aires protégées des Alpes Cozie. Il se situe dans la Vallée de Susa et sa principale entrée est à Salbertrand. La région est riche d'autres parcs tels que : Parco Naturale Val Troncea, Parco Naturale Orsiera Rocciavré, Parco Naturale Laghi di Avigliana.
Ce parc naturel régional fut crée en 1980 pour protéger une forêt de sapin blanc (abies alba) et d'Épicea commun (Picea abies) unique au Piemont.
C'est un territoire présentant une faune très diversifiée et des éspèces sont régulièrement réintroduites Ce fut le cas du loup en 1997. Le parc est acteur dans plusieurs programmes au niveau européen comme celui de LifeWolfAlpsEU.
Ses actions sont très diverses,
Les gardes du parc s'occupent du contrôle dans le territoire et du suivi des espèces présentes. Ils permettent d'évaluer les variations en terme de faune et de flore au fil du temps.
Ces dernières années la région du Piemont a introduit des mesures de conservation spécifiques à chaque milieu:
Des Réglementations ont été mises en place dans les tourbières comme l'interdiction d'accès aux animaux domestiques.
Actuellement beaucoup d'efforts sont faits pour bloquer la propagation de la peste au sein de la population de sanglier. En effet la maladie venue de l'est constitue une preoccupation importante.
Les gardiens ont participés à l'introduction du gypaète et cette année, pour la première fois un couple s'est installé dans le parc et va probablement nidifier.
13 guides travaillent ici et s'occupent de l'éducation et de la sensibilisation environnementale.
Les enfants sont un publique privilégié car ce sont les acteurs du monde d'aujourd'hui et de demain. Ainsi de nombreuses écoles se rendent à des ateliers de découverte et de reflexion organisés par le parc.
Le Piemont étant une zone touristique appréciée, nombreux sont les touristes venant participer aux activités et sorties organisés. Découvrir et aimer un endroit est la première étape de sa protection.
Les principaux marqueurs du changement climatique au sein du parc sont :
l'assèchement des sols, le dérèglement des dynamiques animales et florales avec la montée en altitude globale des espèces et les modifications de saisonnalité. " À cause de l'augmentation des températures nous voyons augmenter l'altitude à laquelle vivent certaines espèces d'oiseaux comme le Lagopède ou le Grand Tétras." Lui explique un des garde du parc.
Cependant la préoccupation actuel la plus importante est l'augmentation exponentielle des parasites, notamment de la tique, vecteur de la maladie de Lyme.
C'est un problème récent pour le parc et c'est en collaboration avec l'université de Torino que ce phénomène est étudié.
Le lendemain (7 Juin) j'ai remis le VTT en état et suis allé voler au Sire pendant qu'Andréa pédalait pour passer le Mont Cenis et rejoindre Modane.
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