top of page
Photo du rédacteurAlpine Hummingbride

#11 - traversée des dolomites italiens !

Dernière mise à jour : 8 oct. 2022

Bonjour,


Pensez a vous inscrire pour être avertis quand un nouvel article est publié.


En passant le col du Stelvio nous sommes entré dans le Tyrol Italien. Je vous assure qu’on en a pas eu l’impression, ici tout le monde parlai allemand.


Ce territoire a été annexé par l’Italie lors de la première guerre mondiale mais les habitants se sentent encore Autrichiens. Un Petit tour à la maison du parc du Stelvio, il y en a plusieurs et celle ci était dédiée aux oiseaux. Cependant ils n’ont pas su nous dire ce qui était mené dans le parc en terme de recherche et d’observations.

J’ai donc fait de rapides recherches, ce parc est plutôt étendu, il couvre une superficie de 130700 hectares et inclus tous les glaciers des alentours. Cependant je n’ai pas trouvé d’informations quand au recherches en cours, il est seulement dit que l'objectif est de garantir le développement durable du Parc à travers la sauvegarde de la qualité et de la reproductibilité des ressources naturelles, de l'intégrité de l'écosystème et de la biodiversité, tout en assurant le bien-être et les opportunités économiques, sociales et culturelles. A voir de quel côté penche la balance ...

La longue piste cyclable a travers les pommiers nous conduira le lendemain a Merano. L’influence Autrichienne dans cette partie du pays est telle que les villages ont 2 noms. Nous longeons ensuite le canal jusque Bolzano où nous voulions passer jeter un coup d’oeil au musée Messner, ne pouvant pas entrer sans payer cela ne valait pas le coup et nous nous sommes remis en route sous la pluie. Heureux de quitter la vallée nous avons grimpé jusque welschnofen ( ou Nova levante ) pour y passer la nuit. A la porte des Dolomites ! nous attendions le soleil du lendemain pour nous lancer.



Ce dernier rayonne dès le matin et il temps de se mettre en selle, première étape Carrezza Pass. Nous longeons le petit mais superbe lac au pied des premiers a pics rocheux de la journée. Nous basculons ensuite dans la vallée de Canazei, que nous rejoignons après une dizaine de bornes de piste cyclable. Nous prenons le temps d’admirer ces tours rocheuses s’élevant au dessus de la forêt, quelle classe!

Nous avons fait la pause déj en haut pour contempler le paysage, c’est vraiment magnifique !

Mais le ciel se couvre rapidement. On finira la sieste ce soir... Nous reclipons les pédales et c’est parti, chaque vallée nous ouvre a un nouveau paysage, toujours ces grand monolithes rocheux mais jamais le même agencement, la vallée est ici bien plus profond et nous la longeons en balcon afin de rejoindre le pied du col Falzarego. Il fait chaud et on commence a en avoir plein les pattes, mais l’idée de rejoindre un autre paysage incroyable nous motive a écraser les pédales. Les montagnes étaient encore de toute splendeur mais bien plus marquées par les activités hivernales que les autres. Il y a vraiment des pistes de ski partout....



Une fois a Cortina nous pensions pouvoir trouver du monde pour discuter, il y avais de l’ambiance pour la course UTMB. Mais non, on est donc allé dormir sous le préau d’un petit musée.

Nous avons traversé une bonne partie des dolo ce jour là et nous nous sommes vraiment régalé !

Le lendemain, en grimpant au col tre cocci nous sommes passé sous le mont cristal. Très joli, dommage qu’il aient pas pu se retenir de foutre un telesiège...

Nous arrivons assez tôt au passo san Antonio puis a san stephano di cadore. Un curieux intérêt pour les maison avec des grandes s’est éveillé dans notre esprit au cours de ce voyage et c’est grâce a cela que nous avons rencontré Amadeo qui nous a bien installé a l’étage de cette bâtisse en bois. Pas de lit pour ce soir, mais un toit fraichement rénové et une belle rencontre !

Un petit café en attendant que les affaires finissent de sécher et nous reprenons la route. La veille j’ai osé marquer dans mon carnet que nous en avions (malheureusement) finis avec les dolomites. Que neni ! Certe, pas de col pour aujourd’hui mais on s’est encore régalé avec le paysage. Bien différent des jours précedents mais tellemetn beau !



Cependant tout a une fin et une fois descendu a Tolmezzo nous retrouvons la civilisation... la vrai, avec plein de voitures, des grosses routes et tout ...

Nous nous empressons de continuer vers le fond de vallée. Le Paysage est marqué par la sécheresse, nous roulons au bord du lit d’un large fleuve complétement déshydraté et nous ne tardons pas a l’être aussi ... Heureusement que Chiusaforte n’est pas très loin et que ce village nous reserve bien des surprises !

Il fait chaud et le village nous semble bien mort. Nous marchons dans ces ruelles où la plupart des maisons présentent tristement des fenêtres barricadées. Ce n’est pas en sont centre que le village vit, mais bel et bien au bord de la piste cyclable. L’ancienne gare de Chiusaforte a été revalorisée en un lieu d’accueil pour les cyclistes, mais pas que !



De 7h du matin a 1h le lendemain cet endroit rayonne de joie et de bonne humeur. Les locaux y viennent prendre le café (et nous en offrent au passage), puis c’est au tour des nombreux cyclovoyageurs de venir découvrir cet endroit et ce qu’il leur propose. Tout y est, la restauration, l’atelier de réparation, il est possible d’y dormir pour pas cher, les toilettes et la douche sont en accès libre. Des tables permettent de se reposer dans cet îlot de fraicheur entre les arbres et les plantes aromatiques, bref c’est vraiment un endroit sympas. Nous avons discuté avec les gens qui y travaillent pour en savoir plus. Cet endroit a relancé l’économie du village et lui a redonné un élan de vie qu’il n’est pas près de voir s’éteindre. Nous avons vraiment été fasciné par cet exemple d’économie alternative basée sur le vélo. Créer plus de véloroutes a travers la France et l’Europe permettrait de donner la chance a de petits villages de se réanimer et a d’autant plus de personne de découvrir les joies du voyage a vélo !

C’est ici que nous passons notre dernière nuit en Italie. Le lendemain nous quittons la vallée par une petite route. Au cours de l’ascension un panneau nous donne le choix entre l’Autriche et la Slovénie. Quelques minutes plus tard nous passions la frontière slovène. C’est un sentiment étrange qui nous prend, un peu tiraillé entre la joie de progresser dans ce voyage et l’émotion d’entamer le début de la fin.



Merci de m’avoir lu, j’espère que ces articles vous plaisent !

Bonne journée,

Rémy

Comments


bottom of page