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Photo du rédacteurAlpine Hummingbride

#10 Découverte et traversée de la Suisse

Dernière mise à jour : 13 oct. 2022

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Nous avons passé notre dernière nuit en France a Vallorcine, face aux aiguilles rouges puis nous avons basculé en Suisse par le col de la forclaz. Ce passage nous ouvre la vue sur la vallée du Rhône. Descente entourée par les vignes jusque Martigny puis nous poursuivons dans la vallée jusque aigle. Encore une fois avec la brise, de tels segments sont très pénibles en VTT.




Notre objectif de pour cette première journée était de rejoindre des amis aux Diablerets. Super soirée !

Le lendemain, en passant le col du Pilon nous quittons la partie Francophone du Pays. C'était la dernière fois de ce voyage que nous parlions Français avec des locaux.



Passage a Interlaken puis nous grimpons à Grindelwald où nous pensions trouver une petite station sympas, raté... Alors que jusque maintenant les stations suisse restaient à taille humaine, ici nous ne nous sentons pas a notre place... La nuit fut marquée par un bon gros orage, les grêlons sautaient sous le tarp et nous avions emballé l’extrémité de nos duvet dans les gore tex. Nous n'avions pas pu poser la tente.

On a pas beaucoup dormi mais on peux dire qu'on s'est pris un orage sous une bâche au pied de l'Eiger. Sympas hein!



Le lendemain nous attend l’ascension du Grosse scheideg, qui fut de mon point de vue le col le plus sympas du voyage, Nous quittons la station par le haut pour entrer sur une route interdite aux voitures, seules les navettes viennent de temps à autre troubler la quiétude de notre ascension. Les vaches dans leurs pâturages au pied de face nous surplombant de 1500m, c’est un paysage particulièrement unique ! En plus la descente est elle aussi très esthétique, alternance de forêts et d’éspaces ouvert permettant de contempler les sommets a 360 degrés. Ça donne vraiment envie de faire la balade dans l’autre sens.



Quelques kilomètres jusque Gutannen et nous trouvons refuges chez des locaux ayant eu un peu pitié. Une bonne nuit ne sera pas de trop au vue de l’étape du lendemain: Grimsellpass et furkapass. 2 cols majeurs mais que je n’ai pas dutout apprecié.





Enormément de voitures et de moto, Le glacier du Rhône a tellement reculé qu’on ne le vois plus et une chaleur à faire cuire un oeuf sur le bitume. Heureusement que de l’autre côté de ce passage nous avons découvert la ville d'Andermatt.


C’est avec surprise que nous y avons trouvé de nombreuses personnes en habits traditionnels avec de grandes cornes de brume. Ce sont des jogdler et pour la première fois, la ville en accueillait le festival national.


D’un coup de marqueur je me fait une petite pancarte que j’accroche a l’arrière de la sacoche. Intrigué par notre voyage des personnes viennent discuter. A force d’attirer l’attention et avec un peu de chance nous sommes invités au sein d’un repas de famille. Le truc incroyable c’est qu’il n’y a personne avec qui nous pouvions parler fluidement. Nous avons partager de super moments grâce à du mélange d’ anglais, d’allemand, d'Italien et de signes. C’est incroyable le voyage a vélo !




Le lendemain nous avions l’Oberall Pass juste pour nous, alors que 20000 visiteurs étaient annoncés pour le festival, nous quittions le village par cette belle route alors fermée à la circulation et entamons la longue descente jusque les gorges du Rhône. Encore une fois nous sommes frappés par la sécheresse et la chaleur du fond de vallée.... Le paysage reste cependant très joli. Nous rejoignons Masein où nous sommes très chaleureusement accueilli. Encore des rencontres incroyable que l’on est pas près d’oublier !



Le lendemain les 50 bornes et 2000 de dénivelé de l’Albula pass nous ont semblé bien longue mais un petit arrêt au lac 5km avant le sommet nous a permis de nous rafraîchir.



Ce lundi nous avons eu l’occasion de visiter la maison du parc national Suisse, ce milieu fut le premier d’Europe a être déclaré comme tel et les mesures de protection de l’environnement y sont très strictes. Sont unicité provient notamment de la volonté de laisser la nature s’auto-gerer. Aucune action humaine sur le milieu, les sentiers de randonnées sont balisés et il est interdit de s’en éloigner sous peine d’amande. Ce milieu constitue donc un observatoire de recherche sur la biodiversité et les conséquences du changement climatique sur cette dernière. Le programme Gloria démontre par exemple la montée en altitude de la flore avec un peuplement croissant des sommets. Près de 60 autres programmes de recherches sont actuellement en cours et les détails sont disponibles en ligne : https://www.nationalpark.ch/de/forschung/aktuelle-forschungsprojekte/

Sa réglementation a beau faire de cet espace l’un des plus préservé d’Europe, une route le traverse et le paysage se trouve impacté par une ligne haute tension et un barrage. Nous ne savons pas quand ces infrastructures ont été mises en place mais il y a déja là un contraste entre ce que l’on nous a dit et ce que nous avons vu.



Finalement c’est une fois sorti du parc que nous avons trouvé de jolies paysages. Nous avons décidé de faire halte a Santa Maria, où nous avons eu la chance de rencontrer Hans qui nous a pris sous son aile jusque notre départ le lendemain matin. C’est notre dernière grimpette en Suisse, mais elle ne sera pas des moindres. En effet nous nous attaquons au mythique col du Stelvio par l’Umbreilpass. Une ascension qui débute par des lacets très raides en forêt où nous croisons une famille japonaise en tridem (a trois a pédaler sur un vélo quoi).



Ce col fut était vraiment superbe et cela nous a fait tout drôle de retrouver la circulation pour remonter sur le stelvio, heureusement qu’il ne restait que 200m de déniv. Au sommet, le paysage était, je l’admet, assez spectaculaire, le glacier du stelvio entouré d’autre pics, c’était classe. Mais la quantité de véhicules au sommet a suffit a me dégouter, de la moto au quad en passant par toute sorte de boites de conserves a moteur ...



cependant la montée depuis l’italie doit être interessante a faire durant le stelvio bike tour ( le 3 septembre ) durant lequel la route est reservée aux cyclistes. En descendant nous changeons donc de pays, nous avons ainsi traversé la suisse en 6 jours et continuons notre périple en Italie. Cependant il est interessant de revenir sur des observations et remarques que nous nous sommes faite lors de cette semaine de voyage. Ici pas vraiment de grosses villes, par contre il y a vraiment des chalets partout ! Tout y est plus cher sauf les produits laitiers et c'est en abordant ce sujet que l'on a appris l'existence du label IP Suisse. Ce dernier certifie que le produit est 100% d'origine suisse. Le vrac n'est pas dans leurs habitues mais en tout cas pour le lait et le fromage il est possible de se fournir dans presque toutes les fermes et bien souvent en libre service.


J'espère que ce récit vous aura plu, n’hésitez pas a me dire ce que vous en pensez !

bonne journée a bientôt



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