Le temps des premières !
Après une visio le jeudi soir pour mettre des visages sur des noms et préparer le weekend, le rdv est donné à wattabloc chambéry vendredi en fin d’après midi pour partager un moment convivial.
Courte nuit chez Rémy, il nous accueille dans sa colloc’, un bout de sol et un matelas feront l’affaire !
Samedi matin, départ à l’aube pour la gare de Chambéry où Florian nous rejoint, direction Pontcharra !
Premier folklore de nos expériences, ces vélos qui sont chargés et lourds doivent atteindre le quai de départ du train. Chacun sa stratégie, certains arrivent à se contorsionner dans l’ascenseur quand d’autres choisissent l’escalator (parfois instable #anecdote).
Dans nos péripéties, nous arrivons à l’heure prévue ! Derniers ajustements pour que tout soit fixé et bien stable sur les vélos, avant d’entamer les premiers coups de pédales.
Au programme : 850d+ sur 22km, dont la pente avoisine les 11% sur les 3 derniers km.
En fonction de chacun, certains arriveront au parking de Gleyzin sans avoir mis le pied au sol, quand certains autres auront pousser le vélo sur quelques lacets, sous l’encouragement de certains automobilistes surpris et enjoués de croiser notre route.
Le temps de changer de mode pour passer en piéton et d’accrocher nos vélos les uns aux autres dans les bois, la pluie se joint à nous pour les premiers pas. Il nous reste 700d+ et un peu moins de 5km pour rallier le refuge.
Chacun son rythme, les conversations vont bon train. Nous chaussons les skis 200m sous le refuge, où Florian nous apporte, de son statut de guide, les premières leçons d’évolution en ski de rando.
Il est 13h, plus que quelques conversions pour arriver au refuge, quand une petite avalanche de coulée se déclenche sur la pente qui juxtapose nos traces. Expérience en son et lumière, suivit de l’analyse de situation à chaud avec Florian.
L’abri du refuge est le bienvenue pour casser la croûte, et permettre de discuter plus précisément des objectifs montagnes de l’année pour chacun.
Petit atelier de recherche DVA et pelletage organisé devant le refuge, écourté plus tôt que prévu par un vent décoiffant !
C’est l’heure pour Florian de nous quitter car il doit redescendre dans la vallée.
Place à l’apéro où les discussions sont animées sur les missions que nous souhaitons accomplir durant l’année. Il en ressortira beaucoup d’idées, de projets, d’envies … Rdv dans 1 an pour faire le bilan de ce qu’on aura pu mettre en place !
À l’heure du repas, tout le monde a fait l’effort du (presque) zéro plastique et plusieurs régalent nos papilles en cakes et gâteaux 😋 certains ont même eu le courage (ou l’inconscience,) de monter des bouteilles de bière en verre !
Après une nuit calme, le réveil est matinal pour prendre le petit déjeuner et réévaluer notre objectif de la journée.
Le regel nocturne est inexistant, mais les sommets alentours semblent blanchis, il va nous falloir monter pour aller chercher la neige fraîche !
À mi-parcours, le temps est menaçant. Un nuage noir et des trainées de pluie à l’horizon nous font reprendre la méthode 3*3 pour prendre collectivement la décision de poursuivre ou de faire demi-tour.
Finalement, la noirceur du ciel laissera place au bleu, et nous trouverons de la poudreuse fraîche et immaculée au dessus de 2250m.
Nous nous relayons à la trace jusqu’au col de la porte de l’église. La vue est belle, le vent s’est calmé, nous avons atteint notre objectif : partir de la vallée pour rallier un sommet en ski de rando par la biais des mobilités douces.
Cerise sur le gâteau, chacun a tout le loisir de dessiner ses traces dans la neige fraîche.
Neige qui s’alourdira à mesure qu’on se rapprochera du refuge, mais le créneau météo en vallait la chandelle.
On refait les sacs, on récupère les déchets qui traînaient au refuge pour lui faire un petit nettoyage de printemps, et il est déjà l’heure de redescendre en direction de la vallée.
Nous retrouvons les vélos à l’endroit où nous les avons laissé la veille 🙂
Un dernier repas pour finir les restes de nos victuailles sur la table de pic nique du parking de Gleyzin, il faut maintenant tout réorganiser les vélos pour repasser en mode cycliste.
La descente est un pur moment de plaisir, nous nous suivons en petit train pour profiter de l’aspiration, la vitesse nous enivre. Nous retrouvons la même configuration qu’au matin où en ski de rando le premier « fait la trace », et nous nous relayons en travail d’équipe.
Samuel quitte le groupe à Détrier pour rentrer directement chez lui. Le reste du groupe continuera sur sa lancée jusqu’à la gare de Pontcharra, où nous arrivons pile 10min avant nos trains respectifs, juste le temps de nous dire au-revoir.
Premier weekend de cohésion achevé, et tout le monde repart avec la banane et l’envie de remettre ça au plus vite !
Une pensée pour Florine qui avait un empêchement et n’a pas pu se joindre à nous pour cette fois.
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